Juliette Lanbevour - Spem beneficentiae inrigo [WIP]



 
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Juliette Lanbevour - Spem beneficentiae inrigo [WIP]

Juliette Lanbevour
Juliette Lanbevour
Messages : 1
Age : 17
Métier : Émissaire de l'Eau
Humeur : Suave mari magno
Points Histoire : 0
Mar 7 Mar - 7:03




Juliette Lanbevour

Spem beneficentiae inrigo


Identité


Surnom(s): Fille des Eaux, L'Alcyon
Naissance: 5 octobre 745, un village près d'Omnia
Genre: Féminin
Affinité: Eau
Nation: Apatride, mais se trouve souvent à Aquaria
Métier: Émissaire de l'Eau
Langue(s): Parle la langue courante et a de solides bases en langue ancienne


Physique


Juliette est d'une charmante beauté, quoi qu'on pût en dire à son sujet. Mince jusqu'à l'exagération, la jeune femme semblait presque venue d'ailleurs que d'Albion. Sa tête est objet de convoitise, dans sa forme et dans l'aura qu'elle dégage. Cadeau de sa mère, elle reçut un ovale d'une grande finesse, à la courbure tout à fait innommable. Son visage est serti de deux joyaux saphir, dont le bleu prenait parfois une teinte céladon à la lumière du soleil. De longs cils jettent alors leurs ombres sur ses paupières et ses joues. L'éclat de ses yeux contraste avec la pâleur de sa peau. Il est bien rare de trouver de la roseur ; et si on en trouvait, elle était entièrement nacrée dans ses blancheurs lumineuses. Son nez est droit et plutôt fin, les narines fortifiées par les embruns de la mer d'Azul. Sa bouche, enfin, est dessinée avec adresse et finesse, dont les lèvres s'ouvrent gracieusement sur des dents blanches, tout comme la corolle au milieu des fleurs de genévriers. Voilà le tableau que l'on pourrait dresser de cette tête. Ses cheveux sont blonds comme le blé de l'été, légèrement ondulés, et s'ouvrent sur son front en deux larges bandes et se perdent derrière sa tête.

Elle se fait un jeu – qu'elle avait élevé au rang d'art – à faire oublier sa physionomie au travers des vêtements qu'elle porte : la jeune Juliette sait se vêtir, ou plus exactement s'habiller. Néanmoins, et sûrement que l'on peut amputer cela au climat du pays et à la proximité des plages, elle donne quelque peu dans le genre léger.  Dans ses choses, on trouve de belles robes candides, dont les extrémités tantôt touchent terre, tantôt laissent libres les vues que l'on peut avoir sur ses jambes. Les plis sont soignés et habilement placés, ainsi que l’œil n'a pas à se plaindre, aussi exigent soit-il sur le relief des lignes. Juliette aime le contact de la nature avec ses membres, mais durant les rudes hivers, elle préfère le confort de manchons entiers dévoués à la chaleur perdue de l'été. Elle porte avec élégance de charmantes tarlatanes, tout comme des foulards en gaze. Mais la beauté de la jeune fille exige et crie pour plus que de ces chiffonnades. Oh, ne nous méprenons pas, rares sont les personnes à qui des tissus anciens conviennent, sans donner cet air costumé ou théâtral. Pourtant, Juliette porte parfois de lourdes robes en velours, qu'elle ose même alourdir encore avec d'autres pierreries et pendeloques qui s'intersectent sur les mailles inférieures de ses habits. Mais cette beauté-là demande son contrepoids naturel pour ne pas faire chuter la construction. Ainsi, la jeune femme accentue sa déréliction par le port de fragrances qui élevait d'une dimension son apparence. C'était tout à fait remarquable qu'elle pouvait porter aussi bien le styrax et la myrrhe. Le premier est commun et applicable à beaucoup de jeunes femmes. La seconde, quant à elle, est plus profonde, plus charnelle, de cette chair la plus existentielle de l'humain. C'est l'odeur primaire de la vie, que portent seulement ceux dont le désir est le plus naturel, l'odeur de la mer.

Au niveau de sa force physique, Juliette est très modeste. C'est une fille très mince et sa musculature n'est aucune développée, comme si le corps lui-même n'en voyait aucune utilité. Pourtant, l'inaction ne seyait pas le moins du monde à la jeune femme. Elle a longtemps, lorsque sa jeunesse était toute innocente, pratiqué le ballet. N'en déplaise aux hommes, l'exercice était exigent pour les muscles de la cambrure inférieure du dos. Même si elle a arrêté la danse à l'orée de son adolescence, la jeune fille a continué à entretenir son corps par les autres activités qu'elle mena. Comme son groupe d'amis, elle prit des cours d'escrime, à la sortie des cours. Il faut être honnête, cela était surtout pour rester plus longtemps avec ses camarades ; néanmoins, elle retint quelques réflexes. Ses jambes s'affermirent un peu et on pouvait dès lors noter une fine ligne de musculature, au niveau de son mollet. Sans doute que cela aurait disparu, après avoir arrêté de fréquenter les cours de fine lame, mais l'amour de Juliette pour les balades l'avait souvent emmenée à sortir dans les plaines pour errer et humer à plein poumons la délicate brise des étendues ventusiennes. Les longs vagabondages avaient sûrement entretenu ses jambes. Elle n'en est aucunement mésatisfaite. Un peu de contraste dans la minceur de son corps apportait quelque chose à l’œil et cela ne pouvait que la servir, au fond.

Mais dans tous ses apprêts, comment la Juliette se voit-elle elle-même ? La créature a beaucoup été secouée par l'effet que sa beauté a procuré, dans sa plus tendresse jeunesse. Déjà, tout minaude, on lui répétait qu'elle était une charmante fille et qu'elle trouverait beaucoup de garçons qui viendraient s'amouracher d'elle. La jeune fille était tout excitée à cette idée, comme on peut être excité à l'idée de se représenter la première fois sur les planches et d'accueillir les applaudissements du public. Néanmoins, elle comprit que les garçons cherchaient plutôt sa beauté que son esprit, ses formes plutôt que sa bonté. Incline à voir ses douloureuses amours se solder par des déceptions, elle les accueillit avec un profond dégoût d'elle-même. Le plaisir physique, si extatique fût-il, n'était que maigre constituant d'un véritable amour, que son cœur encore veiné de sang romantique cherchait. Alors, l'apparence de femme n'était que d'autres masques. Nous l'avons dit, Juliette cultiva son extérieur comme un jeu : elle se donne des airs, car cela n'est finalement que symboles cryptiques à déchiffrer pour atteindre les significations profondes des réponses que d'obscures entités donnent aux simples mortels avides d'un amour sans aucune substance éternelle. Les vraies réponses et messages de bienveillance, nécessaires, ne sont à trouver que sous un contact sans plaisir. Par là un peu déesse, Juliette, ne veut être guère plus que cela. Une force positive, formule de l'expression de la vie. Mais pour ce rôle-là, la femme doit être complétée par ce miroir de beauté, même si personne ne pourrait finalement dire, une fois partie, comment elle était habillée ou quel parfum elle portait.

Psychologie


Juliette est une personne assez difficile à cerner : sa nature d'Émissaire la rend certes plus complexe à lire, mais il faut aussi dire que c'était quelqu'un à la personnalité sinueuse, avant même qu'elle ait acquis ses pouvoirs. Elle semble appartenir à des époques distinctes et lointaines les unes avec les autres. Résolument moderne, la jeune femme apparaît parfois comme passéiste. Pourtant, cela ne la gêne pas, elle vit avec elle-même sans se poser de question. Cela est peut-être bien ce que prédestinait son nom. La conjonction du n avec le b, forme archaïque, à la croisée des âges, colle bien à la jeune femme : séparant les phonèmes, c'est comme si c'était le temps que ces lettres séparait. Ou peut-être est-ce la séparation vis-à-vis du reste du monde... Mais ce qui, au fond, intéresse Juliette, c'est l'exultation de la vie : elle vit à plein régime, comme le battement d'un cœur ou le gonflement des poumons. Juliette, depuis son enfance, était portée sur l'apprentissage. Forte d'une passion dévorante pour les savoirs, elle ne cessait d'étudier et de progresser, de comprendre par elle-même.

De manière générale, son caractère est en général doux comme la lente marée sur les plaines marines. Elle ne rechigne jamais à aider les autres, mais parfois, elle connaît des piques d'humeur. Elle se plaît à râler auprès de ses parents, quand on la dérange de sa méditation – ou déréliction – dans la connaissance. Les véritables colères, elles, ne viennent qu'une fois l'an et sont pareilles à ces séismes de grande envergure, une tempête qui gronde en sous-terrain et n'affleure à la surface que par remous étranglés, qui causent un tsunami sans pareil. Au cas où on parvient à l'irriter, disons-le, sa colère est contenue, sa rage est froide, comme la mer nocturne, terriblement silencieuse et mordante car tout en elle se retourne dans les fonds secrets où la lumière ne peut percer. Juliette se fait alors une raie dangereuse, et l'envie d'empoisonner avec son dard se fait pressant. Mais il serait bien rare de trouver Juliette dans cette situation : il faudrait avoir attenter sérieusement à ses idéaux pour qu'elle déclenche pareille ire. Mais à attaquer les valeurs chères à son cœur, et qui plus est, les personnes chères à elle, on peut découvrir une Juliette inédite, bien plus requin que dauphin.

[...]

Influence


La sphère d'influence de votre personnage. Histoire familiale, rôle économique ou politique au sein du pays... Ce qui vous donne un certain pouvoir.

[...]

Histoire


[...]

Soi réel



Crédits:  Viet Famwang - Personnage original, "Suite Bergamasque, Passepied, Debussy (version orchestrale)"
Des choses à améliorer?: Au niveau de la clarté des explications, des règles, la qualité du design... ce qui vous passe par la tête.
Comment avez-vous connu ce forum: Si c'est par un membre, la publicité, les top-sites, le hasard...
Autre chose ?: Si vous en avez un. Je vous souhaite bienvenue pour ma part et bon rp.



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